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Selon une étude menée par Francis Merlin, délégué général du Salon Monaco IGaming Exchanges (le salon des jeux en ligne qui se tiendra dans la principauté en octobre 2010), ce sont près de 3 000 sites illégaux qui continueront à opérer sur le territoire français malgré la légalisation effective de l’ouverture à la concurrence.

Si les paris sportifs ne semblent pas très concernés par ce chiffre, la chose est totalement différente en ce qui concerne les casinos et le bingo en ligne (puisque ceux-ci sont purement et simplement interdits en France), mais également pour le poker.

Pourquoi ? Tout simplement parce que certains opérateurs majeurs du poker en ligne ne considèrent pas obtenir d’agrément en France : les coûts d’exploitation élevés, la fiscalité défavorable et les fortes contraintes techniques imposées par l’ARJEL ne les ont pas séduits, et leur choix sera, pour certains, d’accepter les joueurs français qui ne se retrouveront pas dans les offres des opérateurs licenciés dans l’hexagone.

Quand on sait, effectivement, qu’il est dans les habitudes des joueurs de poker en ligne (environ 600 000 en France à l’heure actuelle) de jouer sur une moyenne de 3 sites différents, et qu’on considère (comme cela a été le cas en Italie avec la légalisation) une augmentation d’environ 50 % du nombre de joueurs en ligne, cela laisse la part belle aux opérateurs « hors-la-loi » dans les années à venir.

Cependant, des séries de mesures destinées à lutter contre ce phénomène sont déjà en cours de mise en application :

  • interdiction totale de publicité pour ces sites, avec à la clé des amendes importantes à l’encontre des annonceurs contrevenants
  • blocage de toutes transactions financières vers et depuis ces sites (banques, cartes bancaires…)
  • blocage éventuel des IP des sites illégaux par les opérateurs internet français (une frontière électronique ?)

Si on se souvient de l’efficacité de telles mesures depuis l’application de la loi UIGEA pour les joueurs américains… on peut se demander si cela sera suffisant. Il faut surtout avertir les joueurs des risques qu’ils prendront en jouant sur des sites non régulés : si certains seront « sérieux », d’autres pourraient profiter de cet état de fait et tirer partie de joueurs en position de faiblesse, puisque dans l’incapacité de recours légal face à des opérateurs situés dans des régions exotiques…

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Toute personne souhaitant faire l'objet d'une interdiction de jeux doit le faire elle-même auprès du ser vice concerné au Ministère de l'Intérieur. Cette interdiction est valable dans les casinos, les cercles de jeux et sur les sites de jeux en ligne autorisés en vertu de la loi n° 2010-476 du 12 mai 2010. Elle est prononcée pour une durée de trois ans non réductible.

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