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Les pigeons du poker en ligne
Lorsqu’ils jouent mal, on les appelle les « poissons » (fish), lorsqu’ils jouent n’importe où… on les appelle les pigeons !
Quoiqu’on en dise, le monde du poker en ligne n’est pas au pays des Bisounours ! Malgré les coups de gueule de certains joueurs français, qui regrettent la réduction du nombre d’offres de poker légal, arguant que les sites « illégaux » sont tout de même licenciés (à Malte, Chypre, Angleterre ou ailleurs), tous les opérateurs ne sont pas des saints.
On se souvient des scandales passés, pourtant sur des sites officiels, audités (par des sociétés indépendantes, mais financées par… devinez qui ?) et contrôlés : comptes administrateurs permettant de tricher en ligne, jeux en collusion, tirages douteux, fermetures inopinées avec perte totale pour les joueurs… J’en passe et des meilleures.
Grâce à l’ARJEL, les joueurs de poker en ligne français vont trouver un contexte clair et sécurisé, contrôlé de manière réellement indépendante : une image du poker saine, légale et sans risque. L’offre française s’élargira sans doute dans l’avenir, et on ne peut que s’en réjouir, mais, actuellement, il faudra se contenter des premiers sites ayant reçu un agrément France, sinon, voilà ce qui risque d’arriver :
Sites illégaux, quel avenir ?
Selon une étude menée par Francis Merlin, délégué général du Salon Monaco IGaming Exchanges (le salon des jeux en ligne qui se tiendra dans la principauté en octobre 2010), ce sont près de 3 000 sites illégaux qui continueront à opérer sur le territoire français malgré la légalisation effective de l’ouverture à la concurrence.
Si les paris sportifs ne semblent pas très concernés par ce chiffre, la chose est totalement différente en ce qui concerne les casinos et le bingo en ligne (puisque ceux-ci sont purement et simplement interdits en France), mais également pour le poker.
Pourquoi ? Tout simplement parce que certains opérateurs majeurs du poker en ligne ne considèrent pas obtenir d’agrément en France : les coûts d’exploitation élevés, la fiscalité défavorable et les fortes contraintes techniques imposées par l’ARJEL ne les ont pas séduits, et leur choix sera, pour certains, d’accepter les joueurs français qui ne se retrouveront pas dans les offres des opérateurs licenciés dans l’hexagone. Lire la suite de cette entrée »